Document sans-titre

HELLFEST 2015

19 juin, la date si attendue est arrivée, le Hellfest ouvre ses portes, les groupes français Breakdust, No Return, Sticky Boys et Vulcain ouvrent les débats, Vulcain avec un son moyen mais avec un vrai plaisir partagé, Sticky Toys toujours aussi virevoltant, une prestation qui restera dans les mémoires. Quireboys arrive enfin et là ceux que j’avais raté à La Chapelle, sont devant moi et c’est un vrai plaisir de voir Spike et son foulard. Le groupe sosie des Stones et son glam drunkies nous ont enthousiasmés. On continue avec Armored Saint avec John Bush toujours aussi puissant sur scène et vocalement.

Le premier artiste attendu se présente sur scène. Mr Billy Idol, survivant de maints et maints excès, nous a servi une prestation digne de ses plus grandes années, accompagné de Steve Stevens qui était le principal intérêt hard-rock du concert. Un show qu’il renouvellera au Zénith de Paris avec brio. Et l’heure si attendue de cette première journée arriva : Motorhead monta sur scène, Lemmy, certes fatigué, assura avec un répertoire plutôt axé sur les titres hard rock, mais avec deux titres bien speed à double pédale pour conclure à savoir « Aces of Spades » et « Overkill ».

Belle première soirée conclue par le show habituel mais efficace de Alice Cooper avec un des meilleurs sons de la journée. On finit cette journée par Rob Halford de Judas Priest qui reste LE chanteur de heavy metal.

A peine remis, on recommence par ce qui restera comme la prestation du Hellfest, celle des Butcher Babies : un son énorme et une présence scénique rare de la part de Heidi et Carla, et leurs superbes crinières rouge et bleue flottant au vent. Elder et son heavy nous a ravis sous la Valley. Notons aussi Monarch le groupe de Bayonne et sa superbe chanteuse blonde Emilie Bresson planquée derrière son clavier, et on retrouve le blues rock des Irlandais de The Answer sur la « Main Stage 1 » avec un air de famille avec les Black Crowes de la part du chanteur Cormac Neeson, qui s’est d’ailleurs joint à la foule en fin de concert et a fait s’asseoir tout le public autour de lui.

On continue avec les Finlandais de Ghost Brigade, puis Ace Frehley le guitariste de Kiss bien épaulé par Richie Scarlett, et arrive la bande à O’Keefe : Airbourne a tout dévasté sur son passage, devant un public survolté. Voilà un groupe qui emporte toujours l’adhésion, sans se laisser déstabiliser pour autant par une longue coupure de courant. Le groupe nous rappelle Krokus et bien entendu AC/DC.

Slash arriva sur scène, et le dernier des « guitar-heroes » enflamma le Hellfest, une prestation nickel chrome, avec « Rocket Queen », « Sweet Child O’Mine », « Paradise City » en dernier, bref une seule envie après tout cela, quand reverra- t-on les vrais Guns ?

On arrive à la soirée de feu, ZZ TOP avec de nouvelles guitares, a renouvelé le show de 2013, avec de nombreux extraits d’Eliminator. En tous cas un vrai plaisir de les voir en forme après leurs nombreux ennuis de santé. Faith No More tant attendu, tout en blanc sur une scène fleurie, nous a régalés avec Midnight Crisis exceptionnel, 17 ans à attendre le retour du groupe qui a enchaîné les anciens et les nouveaux titres de façon magistrale. Un retour qui fait du bien.

La journée s’est achevé sur ceux qui doivent arrêter leur carrière depuis plusieurs années, notamment lors de leur dernier passage en 2011, bref il ne faut pas les croire : Scorpions est toujours là et assure grave, avec les classiques « The Zoo », « Blackout », et « Dynamite » et le « slow de la mort qui tue » : « Still Lovin’ You ».

Troisième jour on débute avec les Finlandais de Lost Society, et puis je voulais absolument les voir mais qui ? Mais oui Red Fang était sur la grande scène, et là j’adore. Le groupe stoner a encore une fois assuré, hâte de les voir en tournée française. Une dernière journée plus axée sur les groupes actuels de « metal » comme Limp Bizkit, Korn, Epica, In Extremo. A noter que les Ramoneurs de Menhirs ont fait exploser la Warzone tout comme les Wampas.

Dernier groupe du Hellfest, Nightwish a emporté l’adhésion du public même si les fans du début regrettent toujours le départ de Tarja. Bref une dixième édition devant 150 000 personnes qui ont fait la fête pendant 3 jours et rien que pour cela, merci à Ben Barbaud, Olivier, Roger, et toute l’équipe du Hellfest qui se bat pour faire de ce rendez-vous un événement d’exception en France. Vivement l’édition 2016.